Quelques Palmiers
Phoenix Canariensis
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Famille : Arécacée |
Catégorie 2 : Palmiers résistant entre -10°C
et -15°C |
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Nom commun : Dattier des Canaries Le Phoenix Canariensis est l’un
des palmiers les plus fréquemment cultivé dans le monde, non pas pour son
utilité purement économique, comme le cocotier (Cocos Nucifera) ou le palmier
à huile (Elaïs Guineensis), mais tout simplement pour sa grande beauté. Il supporte bien la sècheresse, le froid, les sols acides ou alcalins, l’ombre partielle, les embruns, bref, c’est un palmier rustique. Mais attention, pas indestructible. De très grands froids ont emporté par le passé des spécimens âgés sur la côte d’Azur et de très nombreux jeunes sujets sur la façade atlantique. Le Phoenix Canariensis gagne
donc à être protégé en cas de coup dur annoncé, au moins en liant la gerbe de
feuilles de manière assez serrée afin de protéger le cœur de la plante. C’est un grand palmier, qui pousse vite s’il est bien arrosé. Il est couramment cultivé sur la Côte d’Azur depuis la fin du 19ème siècle et on le rencontre de plus en plus fréquemment dans les espaces verts et les jardins de la façade atlantique. Habitat : Le Phoenix Canariensis vient, comme son nom l’indique, des Iles Canaries. Le climat est de type méditerranéen chaud et les gelées, même matinales, sont très occasionnelles. On a récemment découvert quelques populations naturelles de ce palmier plutôt rare à l’état sauvage mais multiplié tous les ans par millions d’exemplaires par les pépiniéristes du monde entier. Il s’est naturalisé dans beaucoup de pays au climat tempéré, y compris en France, sur la côte méditerranéenne et la façade atlantique. Résistance au froid : -10°C Utilité : Les stipes servent dans la construction. Les feuilles séchées couvrent les maisons. Les fruits du Phoenix Canariensis ne sont pas comestibles. |
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Stipe : Le Phoenix Canariensis produit un seul stipe de couleur marron-gris qui peut atteindre plus de 20 mètres de hauteur et 60cm de diamètre. Il est recouvert de sortes d’énormes écailles, en fait la base coupée des anciens pétioles, qui forment un motif typique du genre Phoenix. Couronne : La couronne du Phoenix Canariensis est sans aucun doute la partie la plus impressionnante de la plante et même de toute la famille des palmiers. Elle se compose de plus de 150 feuilles pennées, de plus de 5 mètres de longueur, avec des pinnules étroites, plissées en forme de V, assez rigides, irrégulièrement disposées sur le rachis, de couleur vertes. Le pétiole, de 50cm à plus d’un mètre de longueur, est couvert d’épines sur les cotés. Floraison : Les Phoenix sont des palmiers dioïques, il existe donc des plantes mâles et des plantes femelles. Les inflorescences émergent tous les ans entre les feuilles (interfoliaires). Elles sont courtes et ressemble à un balai chez les mâles, plus longues et lourdement chargées de fruits chez les femelles pollenisées. Les fruits mûrs ont une couleur marron-orangé (orange vif avant maturité) et contiennent chacun une graine allongée, de 1 à 2 cm, parcourue d’un sillon longitudinal (typique du genre Phoenix). Multiplication : Les graines fraîches germent rapidement, parfois quelques jours après le semis, le plus souvent 1 à 2 mois plus tard. Les jeunes plantes se développent assez lentement les trois premières années puis la croissance s’accélère grandement (comme pour la plupart des palmiers) compte tenu bien sûr de la taille finale de l’espèce. |
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